ANgrywOmeNYMOUS


vendredi 27 janvier 2012

Sarcelles : La déliquescence d’une ambition

27.01.2012

Les baronnies de la République

Ou Sarcelles : La déliquescence d’une ambition

On se voyait en haut de l’affiche

Toi président et moi ministre

Sauf que l’histoire vire au cauchemar

Symbole d’une façon périmée de faire de la politique, comme un moyen de construire des baronnies dans le sillage d’un petit royaume..

On a connu dans un certain passé la Balkanie..

Eh bien voilà que la Strass-Canie se voit bien malmenée à Sarcelles. Quel malheur !

Comme l’évoquait l’express hier dans son article « Sarcelles en eaux troubles »

Extraits [non diffamatoires..], car les mêmes, à la formulation près, sont aussi trouvables sur le monde.fr, réputé sérieux.

« Le malaise grandit dans la ville du Val-d'Oise. Son député maire, est mis en cause dans sa gestion. Employés municipaux contestés, amis corses du cercle de jeu Wagram… »

Pour ne jamais oublier, se souvenir et se rappeler et encore, sus au négationnisme de tous bords, quelques extraits de CECI

"Aujourd'hui, à l'ombre des barres de béton qui incarnaient le futur dans les années 1960, on respire du plomb. Les facteurs distribuent des lettres anonymes, élus et ex-cadres de la mairie ne parlent qu'en off, évoquant des menaces. Poupone (prononcez en italien), lui, arbore la même barbe que son souverain à sa sortie de Rikers et se dit victime d'une cabale liée à sa corsitude depuis que son nom affleure dans une enquête sur le Wagram, un cercle de jeu parisien tenu, en sous-main, par le milieu insulaire. Le juge Serge Tournaire vient de reporter son audition. Mais l'élu sera prié, tôt ou tard, de s'expliquer sur ses troubles accointances. Quelles sont ses relations avec le milieu?

....

"On ne compte plus les groupes corses - Svegliu d'Isula, Canta Sotta I Santi, A Spartera... - qui se sont produits ces dernières années à Sarcelles. Poupone a mis la culture corse à l'honneur. La ville peut dépenser 9 000 euros pour un concert de l'association CUPC et son groupe Voce Nustrale, 15 000 euros pour la venue du Bastiais Jean-Pierre Marcellesi et son spectacle Solu mai dans une salle de 280 places, frais de déplacement compris. Et il n'y a pas que la musique qui soit promue. Le sculpteur Antoine de Perreti, un ami d'enfance de Poupone, a orné l'école Jean-Jaurès d'une création monumentale : un livre ouvert, coulé dans du métal, de 2,50 mètres de hauteur. L'oeuvre, qui pèse 2 tonnes, a été fondue à Propriano avant d'être transportée à Sarcelles.

"Un personnage coloré, [Poupone] , aimant les gueuletons à la Closerie des lilas, à l'Aventure, ou à la Villa corse; un jovial qui peut virer à la sainte colère si on le chahute un peu trop. Sur son marché, dont il connaît chaque étal de boucher, Poupone (..) n'a pas son pareil pour aller au contact. Un affectif, qui brasse des amitiés de tous bords, de Jean-Louis Borloo à Pierre Charon, ex-conseiller du chef de l'Etat, en passant par des Corses au CV douteux. Mais pas seulement.

Depuis quelques jours, un texto, issu d'écoutes judiciaires et publié par Le Monde, court sur toutes les lèvres, à Sarcelles. Un rappel à l'ordre, expédié à "Il suo poupone" par un certain Farouk Achoui, employé à la municipalité... Le 16 septembre dernier, celui-ci a rendez-vous avec le maire. Lequel, dans la journée, prie son secrétariat d'annuler. En vain: "Farouk Achoui souhaite vous voir absolument aujourd'hui (...). Il ne viendra pas seul", insiste-t-on au cabinet. Il est midi. Un quart d'heure plus tard, SMS furibard d'Achoui à Pupponi: "Tu t fou d moi [tu te fous de moi] pour 1 rdv a paris si tu peu pa a sarcelles mes amis c sont deplacer maintenant debrouille toi." Le Poupon obtempère dans la minute: "alors ce soir."

Qui est donc cet agent municipal si affectueux avec son patron? La brigade de répression du banditisme le connaît bien: elle l'a fiché comme un "malfaiteur chevronné", "lié au milieu du grand banditisme parisien" - la mouvance des célèbres frères Hornec et de Nordine Mansouri dit "la Gelée"...

Lire aussi: Le cercle Wagram, l'enquête corse

Dans une république, nulle place pour les baronnies. Mais certains ne l’ont pas encore compris, croyant que les cotations, l’argent et les petits arrangements entres amis sont des ingrédients ordinaires de la politique.

1789 a sonné le glas de la royauté.

L’ère des indignés –qu’on les aime ou pas- secoue les baronnies.

Et que les rois et barons soient relaxés ou pas pour leurs frasques Priapiennes, on sait ce qu' ils valent.

Sur le blog de Kali

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire